lundi 23 juillet 2012

Salmigondis de juillet

Le mois de juillet se terminera bientôt et j'ai l'impression que l'été vient à peine de commencer. Peut-être que cette impression est due au fait que le printemps a été particulièrement présent cette année?


J'ai profité de juillet pour effectuer quelques visites dans les festivals de Montréal, passer par l'Estrie et Ottawa (à deux reprises!), recevoir la visite de parents et amis, et revoir quelques amis que j'avais suivi lors de leur séjour au Burkina Faso (alors que j'étais moi-même en Andalousie) - j'avais également voyagé en compagnie de quelques-uns d'entre eux au Maroc.


Un des amis en question s'était lancé un défi personnel; faire le trajet Québec-Montréal aller retour en vélo, et nous visiter lors de son court séjour à Montréal. Il a décidé de réaliser ce projet alors que le festival Nuits d'Afrique battait son plein. Le groupe s'est donc en partie reformé l'espace de deux weekend, pour assister à un spectacle de musique burkinabé au Parc Lafontaine ainsi qu'à la projection du film Julie et Roméo, également burkinabé. Hier soir devait être le point culminant avec le spectacle de clôture du festival, mais semble-t-il que le chanteur a eu des problèmes de visa et n'a pu entrer au pays pour se produire à Montréal, nous avons donc assisté au spectacle de remplacement, mais sans autant de conviction. (C'est moi qui fait preuve de mauvaise foi où bien ce genre de choses aurait rapidement été réglée si ça avait été un humoriste venu ici pour Juste Pour rire?)
Entre temps, j'ai grimpé au sommet du Mont-Royal, ce qui m'a rappelé cet automne où j'avais décidé de faire cet exercice deux à trois fois par semaine avant que la température ne m'empêche de poursuivre.


J'en ai profité pour assister au Tam-Tams du dimanche après-midi, et ensuite, j'ai participé à la désormais traditionnelle manifestation du 22 du mois (on a parlé de 80 000 personnes sur place, mais mon estimé personnel était plus d'environ 50 000 - je n'ai toujours pas lu les journaux sur la question).


À l'occasion de la manifestation, j'ai aussi vu que le Frites Alors! sur St-Denis offrait des Charest Burger original et que l'École de la montagne rouge avait une fois de plus créé des oeuvres engagées intéressantes, comme ce drapeau du Québec courbé pour intégrer une oie en son centre, accompagné du slogan: Je me soulève.


Sinon, samedi soir, j'ai assisté au feux d'artifices de la France sous le thème de Jules Verne, mais comme j'étais au vieux-port, je n'avais pas accès à la piste sonore du spectacle, seulement à son aspect visuel. Ceci dit, c'était très beau, mais je n'y connais rien en pyrotechnie. Avec la thématique, j'ai pensé voir des ballons, et à un moment, des méduses, mais c'était peut-être mon imagination.


La soirée de dimanche nous aura également vu déguster d'excellentes bières du St-Bock, qui me rappelle toujours les lancements de la revue Brin d'éternité, et j'ai remarqué la jolie devanture du théâtre St-Denis, décorée spécialement pour Chantons sous la pluie, un musical adapté du classique par Denise Filliatrault.
L'ensemble de ces activités, plus quelques randonnées en vélo, m'a fait traverser à quelques reprises le site du festival Juste pour rire... et ma foi, je ne sais pas ce que j'ai avec ce festival-là en particulier, mais mon timing semble constamment mauvais. À chacun de mes passages, il n'y avait rien, aucune activités, et le nouveau labyrinthe érigé sur Maisonneuve au coin de Jeanne-Mance était toujours fermé.


J'ai tout de même remarqué la petite fausse tour Eiffel qui se dresse sur la Place des Arts (je n'ai pas trop compris pourquoi, ni si ça devait faire rire), et le point culminant de mon passage a été de me prendre en photo devant un miroir déformant. bref, pour le spectaculaire, on repassera.


Et vous, comment est votre été?
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2 commentaires:

  1. Daniel Sernine3:26 PM

    Eh non, Hugues, Tiken Jah Fakoly ne s'est pas vu refuser un visa par Jason Kenney, John Baird ou leurs sbires. Il semble plutôt que le monsieur n'est pas très à son affaire et qu'il s'est aperçu à la dernière minute (genre: la veille) que son visa était expiré ou allait expirer durant son séjour ici.

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  2. Merci de la précision, Daniel. Je suis content de voir que c'est pas une affaire d'imbécilité bureaucratique de notre part! Et ça donne une explication plutôt amusante à l'affaire en question (hehehe).

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